Ploërmel : le monument « Jean-Paul II » a suivi sa croix sur le terrain d’un collège catholique
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Ploërmel : le monument « Jean-Paul II » a suivi sa croix sur le terrain d’un collège catholique
Le jugement du Conseil d’État vient d’être appliqué par la commune de Ploërmel. La Fédération Morbihannaise de la Libre Pensée en est satisfaite.
Sans polémique aucune, il y aura fallu 12 ans pour que la loi soit respectée dans cette commune.
La Fédération Morbihannaise de la Libre Pensée remercie les associations, les syndicats, les citoyennes, les citoyens qui lui ont apportés leur soutien pour arriver à ce qu'une commune respecte les lois de la République.
Elle alerte les associations, les syndicats, toutes les organisations laïques et ouvre la discussion pour que la plus grande vigilance soit apportée à la défense de la loi de 1905, Loi de liberté de conscience, loi de tolérance.
La Fédération Morbihannaise de la Libre Pensée agira afin d'organiser la plus grande unité pour la défense de la LAÏCITE.
Vannes le 19 juin 2018.
Chaque personne intéressée pour élargir cette action est invitée à notre réunion (préparatoire à notre congrès national).
Jeudi 5 juillet - 18h - maison des associations de Vannes, 31 rue Guillaume Le Bartz (ancienne école de police, à côté de l'IUT)
Un objectif proposé pour élargir cette action est de chiffrer toutes les subventions à l'enseignement catholique, pour faire annuler tout ce qui n'est pas obligatoire (ou pourrait être illégal).
Pour la LP, cela prépare l'action unie pour l'abrogation de la loi Debré, et de toutes ses suites.
COMMUNIQUE - Ploërmel, croix du monument Jean-Paul II
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À la suite des multiples recours lancés par la Libre Pensée du Morbihan et par deux citoyens de la commune de Ploërmel, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative de la République, a rendu un jugement le 24 octobre 2017 :
- Réaffirmant une nouvelle fois que la présence d’une croix surmontant le monument Jean-Paul II sur une place publique était illégale
- Donnant injonction à la municipalité de Ploërmel de faire disparaître dans les six mois ce symbole religieux de tout emplacement public, en application de l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905, loi de séparation de l’Etat et des églises.
Ce jugement est devenu définitif. Donc :
- Soit le monument reste sur place mais la croix doit être démontée.
- Soit le monument reste surmonté de sa croix mais il doit sortir du domaine public.
C’est la deuxième solution que la municipalité de Ploërmel a choisie, en accord avec l’évêché. Le monument restera donc dans son état actuel mais il sera sorti du domaine public et vendu au diocèse qui l’implantera, selon ses déclarations, sur un terrain privé lui appartenant, celui de l’école du « Sacré-Cœur ».
Le monument suivra donc sa croix !
Retour au respect de la loi de 1905 : c’est ce que la Libre Pensée a demandé depuis 2006 !
Le Maire de Ploërmel a déclaré par voie de presse qu’il allait demander un délai d’exécution supplémentaire, au-delà des 6 mois que le Conseil d’Etat lui a accordés. Il en a le droit.
Mais une telle demande ne peut être admise que pour une exécution complète et définitive, selon un calendrier précis, de l’injonction prononcée. Un délai supplémentaire ne peut servir à couvrir d’ultimes manœuvres dilatoires.
En tout cas, la Libre Pensée du Morbihan n'a pas eu connaissance d'une demande de délai supplémentaire d'exécution. En tout état de cause, elle veillera à rappeler à tous que la décision du Conseil d’Etat doit être mise en œuvre effectivement et complètement - dans les meilleurs délais.
Scolarité obligatoire à 3 ans ?
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ANELALP
Association Nationale des élus locaux
Amis de la Libre Pensée
10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS
Communiqué
Lundi 2 avril 2018
Scolarité obligatoire à 3 ans ? Au bénéfice de qui ?
L’Association Nationale des élus locaux Amis de la Libre Pensée a pris connaissance de la déclaration du Président de la République : «J’ai décidé de rendre obligatoire l’école maternelle et d’abaisser de 6 à 3 ans en France l’obligation d’instruction dès la rentrée 2019»
L’ANELALP constate que cette annonce n’aura en pratique aucune conséquence sur la scolarisation des enfants de trois ans, puisqu’aujourd’hui, 97,6 % (et quasiment 100 % des enfants de 4 et 5 ans) vont déjà à l’école maternelle, et que rien n’obligera les parents des 26000 enfants concernés à les mettre à l’école (instruction à la maison).
L’ANELALP rappelle qu’à l’inverse, depuis des décennies, la multiplication de mesures contre l’école maternelle, et en particulier la chasse aux postes, entrainant la non prise en compte par l’éducation Nationale des enfants de deux ans dans les opérations de carte scolaire (sauf dans les zones dites « prioritaires » ) a fait chuter le taux de scolarisation de cette tranche d’âge de 35% en 1999 à moins de 11 % aujourd’hui.
Orientation confirmée il y quelques semaines par le ministre Blanquer, qui remettait en cause la scolarisation des enfants de deux ans.
Quels desseins cache cette éventuelle « scolarité obligatoire »
dès trois ans?
A qui servirait cette mesure ?
La réponse est simple : à l’école privée confessionnelle.
Emmanuel Macron aux Bernardins : le vice clérical aux bras du crime antilaïque ?
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- Catégorie : Relations entre Etat et cultes
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FÉDÉRATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE - Membre de l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP)
10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS Tél. : 01 46 34 21 50 – Fax : 01 46 34 21 84 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. –https://www.fnlp.fr
– COMMUNIQUÉ DE PRESSE –
Emmanuel Macron aux Bernardins :
Le vice clérical aux bras du crime antilaïque ?
Le Président de la République a donc été reçu par la Conférence des Evêques de France au Collège des Bernardins. C’était la première fois qu’un Président de la République répondait favorablement à une telle invitation. C’est indéniablement une entorse flagrante au principe de Séparation des Eglises et de l’Etat (Loi du 9 décembre 1905).
Cette « reconnaissance » d’une religion a été confirmée par le Président des Evêques : « Votre présence nous honore et manifeste les relations anciennes et renouvelées entre l’État et l’Église Catholique. » Rappelons que c’est Lionel Jospin, alors Premier ministre qui avait institué une structure de dialogue permanent avec l’Eglise catholique en 2002.
Emmanuel Macron a inscrit ses pas dans la même démarche : « Pour nous retrouver ici ce soir, Monseigneur, nous avons, sans doute, vous et moi bravé, les sceptiques de chaque bord. Et si nous l’avons fait, c’est sans doute que nous partageons confusément le sentiment que le lien entre l’Église et l’État s’est abîmé, et qu’il nous importe à vous comme à moi de le réparer…. Un Président de la République prétendant se désintéresser de l’Église et des catholiques manquerait à son devoir. »
C’est bien d’une violation de la loi de Séparation qu’il s’agit. Mettre sur le même plan, l’Eglise et les catholiques, c’est confondre l’institution cléricale qu’est l’Eglise catholique et des citoyens qui sont catholiques. Il y a une loi de Séparation entre les Eglises et l’Etat, pas entre les citoyens-croyants et l’Etat.
Le lien entre l’Eglise et l’Etat, ce fut notamment le Concordat et avant lui « le Roi de droit divin ». S’agit-il de réparer ce lien en remettant en cause la loi de Séparation qui a, effectivement, cassé le lien entre l’Etat et l’Eglise ? On comprendrait alors, enfin, la formule de son Ministre Darmanin : « Il faut renforcer la loi de 1905 par un concordat avec l’Islam ».
Comme toujours, pour commettre un forfait politique, l’Histoire doit être revisitée. Ainsi pour Emmanuel Macron, l’Histoire se résume à l’histoire de l’Eglise catholique : « Je suis convaincu que les liens les plus indestructibles entre la nation française et le catholicisme se sont forgés dans ces moments où est vérifiée la valeur réelle des hommes et des femmes. Il n’est pas besoin de remonter aux bâtisseurs de cathédrales et à Jeanne d’Arc : l’histoire récente nous offre mille exemples, depuis l’Union Sacrée de 1914 jusqu’aux résistants de 40, des Justes aux refondateurs de la République, des Pères de l’Europe aux inventeurs du syndicalisme moderne…. » Il est clair aussi que pour Emmanuel Macron l’Histoire de France commence et finit avec l’Eglise : rien avant, rien après.
La laïcité - loi du 9 décembre 1905 - conférence à Vannes le 19 juin
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À l'initiative de la Fédération morbihannaise de la Libre-pensée (avec les fédérations syndicales de l'enseignement CGT, FO et FSU du Morbihan qui se sont associées à cette conférence).
La laïcité, la loi de 1905, quelles conséquences concrètes aujourd'hui ?
Mardi 19 juin, 18h, maison des associations, 31 rue Guillaume-Le-Bartz, Vannes.