Bonjour à toutes et à tous,
Différentes organisations, présentes ici, ont repris l'appel, lancé par la Marche des Solidarités, les Collectifs de Sans-papiers et les Collectifs de mineur.es isolé.es en lutte, soutenu il y a une semaine par plus de 506 organisations, nationales et locales.
Je représente ici la Libre Pensée, une vieille dame de plus de 170 ans. Nous sommes là parce que nous défendons la liberté de conscience, la liberté d'opinion, la liberté d'avoir une religion ou pas, la liberté de vivre selon ses convictions. Nous savons qui sont ceux qui s'y opposent.
Nous avons dit et nous disons : un seul impératif pour défendre la démocratie : Battre l’extrême-droite et ses alliés directs et indirects !
Chasser les Macronistes, responsables de leur expansion !
Ce samedi 22 est celui de la Journée internationale contre le racisme et le fascisme. Elle répond au rassemblement, les 16-17 novembre dernier à Londres, de 15 organisations. Ces organisations ont décidé d'agir ensemble pour construire une réponse internationale. Une réponse internationale à la fois contre les partis d'extrême droite et fascisants ; une réponse contre toutes les formes de racisme, de xénophobie et de haine des « migrants ».
En France, la réponse est là. C'est celle de ceux qu'ils appellent « La France d'en bas ». C'est celles des jeunes, celle de ceux qui sont exploités dans leur travail, celle de ceux à qui on refuse l'égalité des droits, des droits de citoyen, des droits à l'éducation, à la santé. Celle de ceux à qui on colle une étiquette ; une couleur de peau, une origine ethnique, géographique, une religion particulière. Pour nous diviser.
Nous sommes dans un moment de tensions, d'incertitudes. On agite la menace de guerre, de guerre en Europe. C'est le gouvernement des Macron et Bayrou qui veut nous engager dans un processus qui mène à la barbarie. Nous savons que la marche à la guerre, c'est les attaques contre les libertés, les conquêtes sociales et démocratiques ; la marche à la guerre, c'est la xénophobie, la haine contre « l'ennemi ». Parce qu'il faut un ennemi, en particulier un ennemi de l'intérieur. Et nous savons qui sont ceux qui en subiront les premiers les conséquences : les plus fragiles, les plus menacés.
C'est ce gouvernement qui a fait voter la loi du 26 janvier 2024 pour « contrôler l'immigration ». Loi dont 16 des 19 premiers articles ont été censurés par le Conseil constitutionnel. Une des lois les plus répressives des 40 dernières années, nous dit la CIMADE.
C'est ce gouvernement qui promulgue la circulaire du 23 janvier 2025 du ministre Bruno Retailleau, destinée à orienter l'action discrétionnaire des préfets. Aucun droit au recours sur la base de cette circulaire contre un refus de régularisation !
Nous voyons tous les jours les conséquences d'une situation où dure un gouvernement minoritaire, un gouvernement qui reprend les mots, les orientations, les objectifs d'une extrême droite qui aide à son maintien. Nous voyons les groupes qui se réclament d'une idéologie fascisante agir de plus en plus au grand jour.
Nous sommes là. Nos ancêtres ont inscrit une devise au fronton des bâtiments publics : Liberté, Égalité, Fraternité. Il est urgent d'y revenir.