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Soutien à Vincenzo Vecchi
Vincenzo Vecchi, 52 ans, a été condamné dans son pays à une lourde peine de 12 ans de prison, sur la base d’une loi mussolinienne, pour avoir participé aux manifestations violentes contre le G8, à Gênes, en 2001. Il a également été condamné en Italie pour sa participation à une manifestation à Milan contre l’extrême droite en 2006. Il est réfugié en France depuis une dizaine d’années.
La Cour de Cassation a cassé la décision en novembre 2020 de la cour d’appel d’Angers refusant l’extradition ainsi que l'arrêt de la cour d’appel de Rennes qui avait ordonné, mi-novembre 2019, sa remise en liberté. Elle estime notamment qu’il «n’est pas nécessaire que chacun des actes auxquels s’est livré ce ressortissant italien et qui conduisent son pays à le condamner pour ‘dévastation et pillage’ corresponde à une infraction de droit français.» La législation italienne permet de réprimer de huit à quinze ans de réclusion pour «complicité» la participation à un trouble majeur à l’ordre public par un simple «concours moral».
Ces dispositions rappellent la célèbre loi « anti-casseurs » de 1970, abrogée par Mitterrand et que des sénateurs LR voudraient ressusciter.
La Cour de Cassation fait suite à la décision rendue en juillet par la Cour de Justice de l'Union Européenne qui a estimé qu’il n’était pas exigé de « correspondance parfaite » entre les infractions dans l’État membre d’émission du mandat d’arrêt et dans celui d’exécution, et que la France ne pouvait donc s’opposer à la remise de Vincenzo Vecchi à l’Italie. La CJEU avait été saisie par le procureur général d'Angers, représentant de l’État.
La Libre Pensée du Morbihan demande qu'il soit mis fin à l'acharnement judiciaire dont Vincenzo Vecchi est victime et qu'il soit définitivement protégé de la vindicte d'un gouvernement italien dont le respect de la démocratie n'est pas la préoccupation.
Nous refusons l’introduction d’une loi fasciste dans l’espace juridique européen et dans notre droit interne.
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Pour la défense des libertés, contre la dérive autoritaire !
Retrait immédiat de la loi “sécurité globale”
Nous appelons à manifester contre les violences policières et pour le retrait de la loi dite « Sécurité globale ».
A Vannes comme ailleurs, nous avons exprimé notre attachement aux libertés de manifester, d'informer, d'être informés et notre opposition aux politiques sécuritaires. Nous avons dénoncé les violences policières.
C'est pourquoi, nous appelons les citoyens attachés aux libertés ainsi qu’aux droits humains fondamentaux à participer à la manifestation de Lorient
samedi 16 janvier, 15h, place Aristide Briand (devant la FNAC)
Rassemblement et manifestation à Vannes, samedi 23 janvier, 15h, esplanade du port
Préparons la montée nationale à Paris samedi 30 janvier, collectons le financement.
Les associations
ATTAC 56, LDH Vannes, LP 56, LSR 56 Vannes, RESF 56, Stop Nucléaire Trawalc'h 56
et les syndicats
CGT UL de Vannes, FO UL de Vannes, FNEC-FP FO 56, FSU 56, Solidaires 56,
avec la participation des organisations politiques
Causes Communes 56, CLRR Vannes, EELV 56, France Insoumise (5 groupes de l'agglomération vannetaise), PCF 56-Vannes-Pencallet, POI 56, PS section de l'agglomération vannetaise
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Les 2000 manifestants rassemblés samedi 28 à Vannes ont exprimé le rejet de l'arbitraire policier, de la violence d'État et la volonté de voir retirée la loi sécuritaire avec son emblématique article 24. Avec les centaines de milliers de manifestants ce jour là en France, ils ont commencé à lever la chape de plomb que le gouvernement fait peser sur les libertés et les droits démocratiques.
Une semaine auparavant, la Ligue des Droits de l'Homme, sollicitée par la Libre Pensée, a pris contact avec toutes les organisations susceptibles d'appeler le 28. Les organisations syndicales, pour leur part, avaient au même moment prévu un rassemblement le mardi 24 au soir à la Préfecture.
En prenant l'initiative ensemble, Ligue des Droits de l'Homme et Libre Pensée jouent pleinement leur rôle : celui des associations les plus anciennes existant en France qui, depuis un siècle et demi, incarnent la lutte pour la liberté d'opinion, la liberté de conscience, la liberté d'expression, la sécurité des citoyens contre l'arbitraire, le combat contre le racisme.
Constatons que cette mobilisation n'a jamais autant été justifiée : arrestations et matraquage de journalistes couvrant les manifestations, interpellation violente de Michel Zecler, évacuation « musclée » des migrants Place de la République à Paris... Le télescopage de l'actualité avec l'ordre du jour parlementaire ouvre une situation de crise au sommet de l'État : il s'agirait de retisser "un lien de confiance" entre les Français et les forces de l'ordre... comme si le projet de loi en discussion n'était pas aujourd'hui la source de la méfiance des citoyens devant les orientations données à la police et l'absence de tout contrôle possible qui en résulterait. Ce serait là le visage que prendrait « l'état d'urgence sanitaire » proclamé en mars.
La population n’en peut plus de cet état d’urgence qui dure, du confinement qui suspend toutes les libertés et qui est en train de provoquer un effondrement brutal, dramatique des conditions d’existence de centaines de milliers et de millions de travailleurs et de jeunes. C'est la question qui nous est posée : peut-on se défendre dans le cadre de l'état d'urgence ? peut-on tout simplement vivre dans ces conditions ?
La Libre Pensée, pour sa part, continuera à agir pour la mobilisation contre la loi sécuritaire, comme elle agira contre le projet de loi contre le « séparatisme » devenue loi « confortant la laïcité et les principes républicains » et qui menace gravement la liberté d'association, détourne la laïcité institutionnelle pour en faire une idéologie d'État et veut instaurer un régime quasi-concordataire avec l'Islam.
La Libre Pensée appelle à rejoindre ses rangs pour renforcer son action. Elle est indépendante de tous les partis. Elle n’est pas une Église ; elle n’apporte aucun dogme. Elle combat toutes les idées, forces ou institutions qui tendent à amoindrir, asservir ou pervertir les individus ; sa volonté est de défendre la paix, les libertés, les Droits de l’Homme, la Laïcité de l’École et de l’État. Elle vise à développer chez tous les hommes, l’esprit de libre examen.
« La liberté, c’est toujours la liberté de celui qui pense autrement » disait Rosa Luxemburg. C’est pourquoi la Libre Pensée défend toutes les libertés pour tous.
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Rassemblement pour le retrait total
de la loi "sécurité globale"
Vannes, samedi 5 décembre, 15h,
esplanade du port
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Intervention pour la Libre Pensée du Morbihan au rassemblement de Vannes pour la
Liberté d'informer, samedi 28 novembre 2020, départ de la manifestation du port à la préfecture, environ 2500 manifestants.
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Ce gouvernement, largement minoritaire dans le pays, a voulu montrer ses muscles et instaurer un état d'exception permanent, donnant tous pouvoirs aux forces de répression dont on connaît le bilan depuis les manifestations contre la loi ELKhomery et les Gilets jaunes.
La mobilisation qui s'est organisée a ouvert une crise au sommet du pays. Nous pouvons faire reculer le pouvoir, il est en difficulté.
L’exaspération contre Macron et le gouvernement monte dans toute la population qui n’en peut plus de cet état d’urgence sans cesse prolongé, du confinement qui suspend toutes les libertés et qui est en train de provoquer un effondrement brutal, dramatique des conditions d’existence de centaines de milliers et de millions de travailleurs et de jeunes.
C'est la question qui nous est posée : peut-on se défendre dans le cadre de l'état d'urgence ? peut-on tout simplement vivre dans ces conditions ? C'est un débat, mais c'est aussi l'attente qui monte.
Nous vous remercions de votre présence.
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Avec la LDH, les organisations signataires sont
les associations :
AFPS 56 ; Attac 56 ; La Cimade Vannes ; Libre Pensée 56 ; Ligue des Droits de l'Homme ; RESF 56 ; Stop nu-cléaire 56 Trawalc’h
et les syndicats :
Confédération Paysanne ; FNEC-PP FO 56 ; FSU 56 ; Solidaires 56 ; Union locale CGT du Pays de Vannes, Union Locale FO de Vannes
soutenues par les organisations politiques :
Cause Commune 56 ; groupe libertaire René Lochu (Vannes) ; EELV ; France Insoumise Groupe Citoyens en VRAC de Theix ; France Insoumise Groupe Séné Insoumis ; France Insoumise Groupe TEVE.FI , Saint-Avé ; France Insoumise Groupe Vannes Pencallet ; Parti Socialiste de Vannes ; PCF section d’Auray, PCF section de Vannes, PCF 56