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La Mairie de Theix-Noyalo subventionne les classes découverte de l'école Sainte-Cécile

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Catégorie : BONNET D'ÂNE CLÉRICAL
Publication : 27 octobre 2021
Affichages : 1331

La Mairie de Theix-Noyalo subventionne les classes découverte de l'école Sainte-Cécile

L'ordre du jour du conseil municipal réuni le 28 septembre comportait un point intitulé :

« Versement d’une subvention classe de découverte à l’école Ste Cécile »

Curieusement, le site de la mairie qui devrait permettre d'accéder aux comptes-rendus des séances ne donne de lien, à ce jour, qu'à celui du 30 juin lorsqu'on clique sur celui du 28 septembre.

Le document transmis aux conseillers municipaux à l'appui de la demande de subvention fait état d’une Classe Découverte de cinq jours pour les 4 CM2  (48 élèves de la commune) en Périgord du 20 au 24 septembre 2021, avant la délibération. Elle est organisée « avec le support logistique de l'APEL ».

Le financement est présenté de la manière suivante : Coût du voyage : 370 € / enfant. Subvention de l’APEL : 30 € / enfant. Action des parents (vente de pommes de terre en janvier 2020) :  2026 €. Participation de la Ville de THEIX-NOYALO :100 € / enfant de Theix-Noyalo. L'acompte de réservation était à verser par chèque à l’ordre de OGEC Sainte-Cécile.

La loi N° 2004-809 du 13 août 2004 modifiée relative aux libertés et responsabilités locales définit les modalités du financement des écoles privées du premier degré par la commune : les dépenses de fonctionnement des classes sous contrat d'association sont prises en charge dans les mêmes conditions que celles des classes correspondantes de l'enseignement public[1]. Dans le cas présent, il ne s'agit pas d'une dépense de fonctionnement des classes. Il s'agit donc d'une subvention à une association qui organise une activité dans le cadre scolaire, activité qui n'a aucun caractère obligatoire.

Il est bien évident que les municipalités sont sous la pression des parents, dans un contexte où les lois anti-laïques ont ouvert toutes grandes les vannes du financement public des écoles confessionnelles. Celles-ci ont ainsi pu consolider et développer leur implantation et leur attractivité, tout particulièrement dans le Morbihan, en profitant de la générosité des collectivités territoriales notamment. La loi Debré de 1959 et toutes celles qui lui ont succédé ont créé une situation de concurrence aiguë avec l'école de la République. Là où l'école de la République a pour objectif de former des citoyens, libres de leurs opinions, convictions et engagements, l'autorité religieuse des écoles privées catholiques cherche à former des adeptes. Cela constitue un enseignement à fondement communautariste, ouvrant la voie à des logiques séparatistes.

La position de la municipalité, ainsi, accepte, entérine et appuie cette situation, à l'inverse de ce qu'on serait en droit d'attendre d'élus de la République.

 

[1]La participation de la commune est calculée par élève et par an en fonction du coût de fonctionnement relatif à l'externat des écoles publiques de la commune ou, à défaut, du coût de fonctionnement moyen relatif à l'externat des écoles publiques du département.

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Un bonnet d'âne clérical est attribué : au maire de Saint-Gildas-de-Rhuys, Alain Layec.

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Catégorie : BONNET D'ÂNE CLÉRICAL
Publication : 27 octobre 2021
Affichages : 1201

Un bonnet d'âne clérical est attribué

Au maire de Saint-Gildas-de-Rhuys, Alain Layec.

 

L'école primaire Saint-Goustan de Saint-Gildas-de-Rhuys a été bénie le vendredi 1er octobre (Le Télégramme du 3 octobre). Le chef d'établissement y avait convié le maire de la commune.

La Libre Pensée lui a demandé par courriel du 11 octobre de bien vouloir apporter des précisions :

« Monsieur le Maire,

Nous avons pris connaissance de l'article publié par Le Télégramme en date du 3 octobre (en pièce jointe). Pour notre parfaite information et pour éviter toute erreur d'interprétation, nous souhaiterions que vous nous indiquiez dans quelles conditions et à quel titre vous auriez participé à cet événement. Nous vous remercions par avance de l'attention que vous porterez à notre demande et de la réponse que vous voudrez bien nous transmettre. Nous vous prions de croire à nos salutations respectueuses. »

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Michel-Yves Bolloré, de la science à Dieu

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Catégorie : Science
Publication : 27 octobre 2021
Affichages : 897

Michel-Yves Bolloré, de la science à Dieu

Tel est le titre de l'article publié en dernière page par le Télégramme du 10 octobre 2021 sous la rubrique « Tête d'affiche »

Le frère aîné de Vincent, 13ème fortune française, s'est attaqué à un problème qui doit tourmenter ce catholique fervent : il vient de publier son premier ouvrage « Dieu, la science, les preuves ». Et en tout jésuitisme, l'introduction de l'article convoque l'autorité de Voltaire : « L’univers m’embarrasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger » ; Voltaire, pourtant, ne s'inscrit pas dans l'histoire des sciences... « Démontrer que la croyance du philosophe des Lumières se trouve plus confirmée que démentie par les toutes dernières découvertes scientifiques : telle est la tâche à laquelle s’est attelé, pendant trois ans, Michel-Yves Bolloré. »

Vaste programme, comme aurait dit le général de Gaulle à propos de la formule « Morts aux cons ! ». Notons que si un ingénieur a une formation scientifique, il n'est pas un chercheur, ne formule pas des hypothèses qu'il vérifiera ou infirmera selon ses travaux.

L'article indique, semble-t-il, que M-Y Bolloré convoque « les coups de théâtre de la science au XXe siècle, de la mécanique quantique à la mort thermique de l’univers, du réglage fin de l’univers au passage de l’inerte au vivant. "Quatre découvertes aboutissent au même résultat : on ne peut se passer d’un esprit créateur", conclut Michel-Yves Bolloré. "Une thèse (…) dont je peux accepter la cohérence", consent le prix Nobel de physique 1978, Robert W. Wilson, qui signe la préface. » (Le Télégramme du 11/10) Avec Allan Penzias, ils ont accidentellement découvert en 1965 le rayonnement thermique cosmologique. Cette découverte constituait un argument important en faveur de la théorie du Big Bang. Cet éminent physicien a maintenant 86 ans et a également préfacé un ouvrage des frères Bogdanoff [1], Le Visage de Dieu [2]. Un voisinage significatif.

« La vieillesse est un naufrage », comme disait le même général à propos de Philippe Pétain.

Ce qui est réconfortant, c'est que les deux premières réactions de lecteurs sur le site du journal n'emboîtent pas le pas à la Tête d'affiche. Citons la première d'entre elles : « La conclusion qui consiste à invoquer l’existence d’un « créateur » tout simplement parce que l’univers est complexe est un raccourci qu’a fait l’être humain depuis la nuit des temps devant des phénomènes qu’il ne comprenait pas. L'être humain est fondamentalement croyant, ce sont des sociologues qui l'affirment.

Celle des créationnistes face à la théorie de l’évolution de Darwin, mille fois vérifiée depuis grâce à la découverte de l’ADN, part du même principe. Ce sont des conclusions de croyants.

Seulement la science ne fonctionne vraiment qu’avec le rationalisme qui est une doctrine récente, ainsi qu'avec la méthode scientifique qui elle est basée sur la preuve. Il ne faut pas tout mélanger. »

 

[1]En 2003, le CNRS fait discrètement évaluer leurs thèses par ses sections spécialisées en physique et mathématiques. Le résultat ? Un rapport de 27 pages au vitriol, dont les auteurs, anonymes, éreintent les travaux des Bogdanoff. “Aucun résultat mathématique n’est démontré ; d’ailleurs la rigueur mathématique est étrangère à la rédaction de ce texte”, cingle le rapport au sujet des travaux de Grichka Bogdanoff. Titulaire d’un doctorat en physique théorique, Igor Bogdanoff ne convainc pas davantage les experts du CNRS : “Si au lecteur non averti le style du manuscrit de thèse de M. Igor Bogdanoff peut rappeler celui de certains travaux de physique théorique traitant de l’origine de l’univers, il ne s’agit cependant que d’une illusion”, estiment-ils.

[2]expression empruntée à George Smoot, un astrophysicien qui avait exprimé en 1992 son émerveillement face à l’image de "la toute première lumière émise par l’univers, 380.000 ans après l’instant du Big Bang" carte du rayonnement fossile de l'univers, 380 000 ans après la naissance de l'univers

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« La Bretagne à l'avant-poste de la Révolution française »

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Catégorie : Histoire
Publication : 27 octobre 2021
Affichages : 741

« La Bretagne à l'avant-poste de la Révolution française »

Tel est le titre d’une page du quotidien Le Télégramme du 3 octobre 2021. Un tel titre peut provoquer des contre-sens. Il ne s'agit pas d'un hommage aux députés du Tiers État bretons, ceux qui ont formé le Club Breton, précurseur du Club des Jacobins. Avant-poste ne signifie pas avant-garde.

Il s'agit du refus en 1788 par le Parlement de Rennes des édits de Louis XVI, avec le soutien de la noblesse.

Donc, le 10 mai 1788, le Parlement refuse d'enregistrer les édits du ministre de Louis XVI, Loménie de Brienne, qui bouleversent l'organisation judiciaire de la Bretagne, remettent en cause les prérogatives du Parlement et instituent les mêmes droits et impôts qu'ailleurs. Le Parlement veut maintenir ses prérogatives, notamment législatives et les droits de la province préservés par le traité d'union avec la France . Contraints par la présence de l'armée, les parlementaires finissent par s'incliner. Mais ils refusent de se mettre en vacances et à quitter Rennes, comme le veut le gouverneur disposant à cet effet de lettres de cachet. Le 2 juin, la situation tourne à l'affrontement avec la population et les troupes finiront par se retirer, permettant aux parlementaires de défiler victorieusement en ville.

La noblesse enverra une députation de 12 gentilshommes qui veulent rencontrer le roi pour lui faire part du « profond mécontentement de la province ». Après avoir vainement tenté de le rencontrer, ils sont jetés à la Bastille.

Il faudra attendre la chute du ministère Loménie de Brienne, le 25 août, pour que les embastillés soient enfin relâchés. Quelques semaines plus tard, l’abandon de la réforme judiciaire incriminée et le rétablissement des Parlements dans la plénitude de leurs fonctions leur assurent un retour triomphal en Bretagne. Louis XVI a cédé.

Mais qui sont ces parlementaires ? Le lecteur mal informé peut croire à une représentation populaire, ou à des agents publics comme ceux de nos tribunaux. Il n'en est rien ; les parlementaires sont propriétaires de leur charge, vendue par le Trésor. Il va de soi que cette noblesse de robe devait chercher à se refaire et à tirer le maximum de profit de sa position, notamment en revendant la charge. À la fin du XVIIème siècle, les charges de président à mortier et d'avocat général sont cotées 150,000 [1] et 90,000 livres à Rennes. [2]

Tout cela ne semble pas préfigurer la Révolution. Le Parlement de Rennes, comme les autres [3], voudra imposer l'élection aux États généraux selon les règles électorales de l’ancienne constitution de Bretagne, disposant que les députés du Tiers breton aux États bretons étaient nommés au sein des États provinciaux par les 47 représentants des 42 villes de la province, à l’exclusion des bourgs et des campagnes, et n’accordant aucune représentation au bas clergé. Le refus de la noblesse bretonne des élections par sénéchaussée fit que le Tiers État (95 % de la population) et le bas clergé bretons étaient seuls représentés aux États généraux, puis à la Constituante. Du coup, le Parlement de Rennes, comme les autres, verra sa popularité s'effondrer.

En fait, ce qui marque la situation, c'est que les privilégiés se sont dressés contre la monarchie, jusque-là « absolue », et ouvert une crise majeure. Contradictoirement, les privilégiés vont ouvrir les vannes à un courant qui va, d'étape et étape, emporter leurs privilèges, dissoudre les ordres, déboucher sur l'égalité des droits devant la loi et l'impôt. Et les choses iront très vite, des États généraux où se pose la question du vote, par ordre ou par tête, à l'Assemblée nationale, au serment du Jeu de Paume, à la Constituante. L'abolition des privilèges fait disparaître les particularismes, les institutions provinciales, les droits et fiscalités propres à telle province. Le mouvement des Fédérations marque l'aspiration spontanée à l'unité nationale, comme les citoyens de Bretagne et d'Anjou réunis à Pontivy le 15 janvier 1790 : « Nous, Français Citoyens de la Bretagne et de l'Anjou (…) Nous déclarons solennellement que n'étant ni Bretons, ni Angevins, mais Français et Citoyens du même empire, nous renonçons à tous nos privilèges locaux et particuliers. »

La mobilisation des privilégiés pour leurs propres intérêts a pu commencer à mettre le peuple en mouvement. Les émeutes se généralisent en 1789 : pour les salaires dans des manufactures, contre les nobles et la sujétion des paysans... La répression de l'armée royale est brutale.

« Quand le 5 mai a lieu l'ouverture des États généraux, la Révolution peut commencer, ses adversaires ont systématiquement balayé le terrain devant elle en se détruisant mutuellement. » [4]

 

[1]Soit près de 4 millions d'€

[2]http://www.infobretagne.com/parlement-bretagne-charges_2.htm

[3]Il existe 13 parlements judiciaires dans les « Pays d’État »

[4]La Révolution française 1789-1799  - J.M. Schiappa, Librio

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La Libre Pensée du Morbihan apporte tout son soutien à Alexandre Scheuer

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Catégorie : Pour l'abrogation de la loi Debré
Publication : 8 octobre 2021
Affichages : 988
Le conseiller municipal de Lanester, Alexandre Scheuer, de la France Insoumise, fait l'objet d'attaques personnelles depuis son vote le 30 novembre contre l'aide que la municipalité de Lanester apportera aux 9 élèves de la commune scolarisés à l'École Diwan de Lorient, soit 500 € par enfant.

Comme le précise Ouest France le 4 octobre, depuis 2001, en soutien au bilinguisme et à la culture bretonne, les municipalités successives votaient une subvention (non obligatoire) en même temps que celles pour les écoles privées de la commune.

Quinze élus ont refusé de voter cette subvention (six contre et neuf abstentions), ce qui est considérable. La subvention n’a été votée que par 20 élus. Alexandre Scheuer a pris position contre cette subvention en défendant l’école publique laïque et qualifié d’« inutiles » les subventions aux écoles non-publiques, compte tenu de la présence de filières bilingues dans les établissements publics de Lanester.

Il n'est pas surprenant que cette prise de position ait provoqué une réaction de violence chez les séparatistes de différents positionnements, qui exigent l'application de la loi Debré et de ses suites, dont la loi Molac. Mais il faut bien mettre en évidence la responsabilité de tous ceux qui, tout en parlant haut et fort de laïcité, ont mis en œuvre toutes les lois qui ont ouvert largement les fonds de l'État aux écoles privées et démantelé l'école publique, à commencer par les lois Debré (1959) et Guermeur (1977). Ceux qui, soit au gouvernement, soit dans l'opposition, ont maintenu et aggravé cette législation, tout particulièrement les ministres Savary, Rocard, Chevènement, Jospin ainsi que les accords Lang-Cloupet ; puis la loi Fillon (2004) qui oblige les communes à participer au financement de la scolarité des enfants résidant sur leur territoire, mais scolarisés dans une école privée d’une autre commune, la loi Carle qui aggrave la précédente. Et aujourd'hui Blanquer et Molac, bien entendu.

Nous restons fidèles aux 400 000 militants laïques rassemblés sur la pelouse du Bois de Vincennes le 19 juin 1960, représentant 10 813 697 citoyens et qui ont prononcé le serment de Vincennes :
« Nous faisons le serment solennel
• de manifester en toutes circonstances et en tous lieux notre irréductible opposition à cette loi contraire à l’évolution historique de la Nation ;
• de lutter sans trêve et sans défaillance jusqu’à son abrogation ;
• et d’obtenir que l’effort scolaire de la République soit uniquement réservé à l’École de la Nation, espoir de notre jeunesse. »

Vannes, le 6 octobre 2021
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  1. appel à la manifestation de Lorient pour le retrait immédiat de la loi “sécurité globale” - samedi 16 janvier - 15h
  2. Rassemblement pour le retrait total de la loi "sécurité globale" Vannes, samedi 5 décembre, 15h, esplanade du port
  3. Après la manifestation de Vannes du 28 novembre - Communiqué de la Libre Pensée 56 - Vannes
  4. Intervention pour la Libre Pensée du Morbihan au rassemblement de Vannes pour la Liberté d'informer, samedi 28 novembre 2020

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