Processions de saison
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- Catégorie : Relations entre Etat et cultes
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Processions de saison
L'été et l'automne voient la multiplication des pardons et autres manifestations religieuses, bénédictions diverses et autres.
Tout cela ne mériterait qu'une attention distante s'il ne s'y glissait un certain nombre de dérapages qui reflètent, soit une ignorance évidente, soit un mépris conscient des règles de la laïcité institutionnelle.
Bénédictions de la mer et hommage aux marins péris en mer qui ont associé le représentant du culte catholique et des élus (Locmiquelic, Quiberon – Port-Maria, Arzon à l'occasion de la fête patronale, Port-Haliguen).
Pardons bénéficiant de l'aide des services techniques municipaux (Brec'h).
Emblématique : la participation du préfet (et d'élus) à la procession du 15 août à Vannes !
La Libre Pensée fait connaître le courrier qui lui a été adressé ; nous attendons sa réponse.
Élèves ou adeptes ?
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- Catégorie : Pour l'abrogation de la loi Debré
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Élèves ou adeptes ?
La hiérarchie cléricale manifeste clairement sa main-mise sur les jeunes consciences : la bénédiction des cartables fait partie du cérémonial de rentrée.
Cette année, par exemple, ont fait l'objet d'un articles dans Le Télégramme la bénédiction des cartables à l'école Notre-Dame de Kerdroguen à Colpo, à l'école Sainte-Hélène de Berné, à l'école Sainte-Jeanne d'Arc de Langonnet, à l’école Sainte-Marie de Landévant, à l'école Sainte-Anne de Nostang, à l'école Sainte-Anne de Séné, à l’école Saint-Joseph de Saint-Thuriau... sans exhaustivité, selon la diligence des correspondants locaux !
Et au titre de la loi Debré et des textes qui ont suivi, c'est l'état qui finance, qui recrute les enseignants avec l'accord d'un chef d'établissement, qui est leur employeur ; ils deviennent des contractuels de droit public.
Curieusement, alors qu'on cherche avec toutes les contorsions possibles à interdire, au nom de la « laïcité », aux mères de famille accompagnant des sorties scolaires de porter une tenue pouvant afficher des convictions religieuses, on se trouve face à des agents disposant d'un statut de droit public, chargés d'une mission de service public et à qui on n'impose, bien au contraire, aucune contrainte. Car les textes officiels le disent bien : il s'agit, pour ces établissements, d'un contrat d’association au service public de l'éducation.
L'état accepte donc, depuis des décennies, de former des adeptes à un culte, en contradiction avec les fondements de l'instruction publique telle qu'elle a été établie depuis la fin de XIXème siècle.
Plus que jamais, abrogation de toutes les lois anti-laïques !
Confusions
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- Catégorie : Laïcité
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Confusions
Qui peut comprendre ?
- M. Castex devait aller au Vatican pour la canonisation d'un certain Charles de Foucauld ; il aurait fait un « miracle » pour un accidenté sur un chantier de la chapelle de l’institution Saint-Louis à Saumur...
Le préfet de l'Isère veut traîner au tribunal administratif la municipalité de Grenoble si elle adopte son nouveau règlement des piscines, autorisant les seins nus et les vêtements couvrant le corps jusqu'aux coudes et aux genoux (dit « burkini »), considérant que cette mesure « dont l’objectif est de céder à des revendications communautaristes à visées religieuses paraît contrevenir au principe de laïcité posé par la loi de 1905 ainsi qu’aux dispositions de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République ».
À Rennes, en revanche, ce maillot de bain intégral est autorisé dans les piscines depuis 2018 ; sans que cela fasse des remous.
A Vannes, le directeur du cabinet du préfet, Arnaud Guinier, a participé ès qualité à l'inauguration du nouveau temple protestant.
Et tout cela, ce serait la « laïcité » ? Ne serait-on pas plutôt dans un système qui voudrait renouer avec le concordat qui a été la règle en France jusqu'à la loi de 1905, permettant à l'état et aux préfets un contrôle à géométrie variable sur les cultes.
Mais on peut, à ce sujet, s'interroger sur l'attitude des responsables du culte protestant. Certes, celui-ci relevait en principe du concordat. Mais un partie significative des pasteurs et des temples refusait cette soumission et se disait « indépendant », ne bénéficiant pas par exemple de ce fait du budget des cultes. Cela a été le cas d'un Ferdinand Buisson, président de l'Association nationale des Libres Penseurs de France, qui a été diacre d'une Eglise évangélique libre séparée de l'état. Il a, avec le groupe parlementaire des députés libres penseurs, permis l'adoption de la loi de 1905, saluée en son temps par les protestants.
Il semble que la mémoire en soit perdue...
D'autant plus nécessaire de revenir aux principes fondamentaux.
C'est à cela que la Libre Pensée du Morbihan veut apporter sa contribution à l'occasion des deux réunions-débat organisées avec Dominique Goussot, vice président de la Fédération nationale de la Libre Pensée
- à Lorient le jeudi 9 juin, maison des associations – Salvador Allende, 20 h
- à Vannes, le vendredi 10 juin maison des Associations rue Guillaume Le Bartz, 20 h.
Les finances du diocèse de Vannes
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NOTE SUR LE DIOCÈSE DE VANNES
Le diocèse de Vannes, issu des neuf évêchés historiques de Bretagne, a le même ressort que le département du Morbihan et dessert ainsi une population de 760 000 habitants, dont 95 000 catholiques.[1] Il comporte 281 paroisses, six doyennés et treize services diocésains. Il administre le sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray, une source de financement probablement importante. En particulier, le « grand pardon » qui se déroule à la fin du mois de juillet attirerait vingt mille visiteurs chaque année.
En 2018 et 2019, en dépit de l’augmentation de 28,7 % du produit des collectes, les comptes de l’association diocésaine de Vannes (ADV) ont enregistré de fortes pertes d’exploitation : celles-ci ont atteint respectivement 4,5 et 2,9 millions d’euros soit l’équivalent de 24,7 et 16,2 % des dépenses de fonctionnement (188 euros par catholique en 2019). Les recettes tirées de la générosité des fidèles (131 euros par personne en 2019) ont couvert les charges à hauteur de 59,3 % en 2018 et 69,3 % en 2019. Il importe de noter que les frais de personnel ont représenté 45 % des dépenses d’exploitation, contre en moyenne un gros tiers dans la plupart des évêchés. Le niveau élevé tant des charges - notamment de personnel - que des recettes rapportées au nombre estimé de fidèles s’explique probablement par l’activité du sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray.
LA LAÏCITÉ INSTITUTIONNELLE – LES LIBERTÉS
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